D’une part, la science et la mémoire sont étroitement liées à travers les effets secondaires des médicaments qui entraînent des cas de perte de la mémoire. De l’autre, la science intervient dans le besoin d’améliorer la mémoire.

améliorer la mémoire

La science fait son possible pour aider à améliorer la mémoire

Prenons le cas de la maladie d’Alzheimer par exemple. Il s’agit aujourd’hui d’une maladie bien connue qui a été soumise à de nombreuses études scientifiques. Le début de la perte de mémoire se manifeste lorsque le cortex enthorinal, une aire du cerveau qui participe à reconstruction de souvenirs perd ses neurones beaucoup plus vite qu’il ne le faut.

On a toujours pensé que le cerveau humain disposait de toutes les cellules possibles à la naissance. Aujourd’hui la science s’est rendu compte que le cerveau des humains et des primates continue de générer de nouvelles cellules nerveuses (neurones) bien après même la naissance.

Ces cellules nerveuses se développent dans le cortex cervical tout au long de notre existence. Le nombre de neurones reste relativement constant mais pour chaque neurone perdu dans les diverses aires cérébrales, notre organisme prend soin de les remplacer.

Sauf dans les cas où si la production de nouveaux neurones n’est pas en mesure de contenir le nombre de cellules qui meurent ou disparaissent, là le fonctionnement de la mémoire se voit en danger et le cerveau finit par perdre toutes ses facultés cognitives.

On estime que certains anti-inflammatoires non stéroïdiens auraient la capacité de permettre d’échapper à la maladie d’Alzheimer. Chez les personnes de moins de 80 ans, les risques de contracter la maladie d’Alzheimer pourraient être réduits de 50 pour cent en prenant de faibles doses (200 à 400 mg) d’ibuprofène pendant deux ans ou plus.

Il existe des programmes d’activités qui peuvent effectivement retarder la progression de la maladie. Les scientifiques estiment qu’elle peut être ralentie en faisant régulièrement des exercices physiques.

Améliorer la mémoire en changeant son mode de vie

Il faudrait également commencer à mener un mode de vie assez sain pour améliorer la mémoire. La façon dont on mange, notre façon de nous reposer, de boire, de fumer, le manque notoire d’exercices physiques et d’exercices de mémoire, ce tout entraîne le stress tout au long de la ligne et affecte largement notre santé.

Nous savons depuis longtemps que la consommation illégale de drogue perturbe la mémoire et les autres fonctions mentales. La drogue tue les cellules nerveuses, comme le fait l’abus de l’alcool à long terme.

Il y a également deux médicaments sous ordonnance qui présentent comme effets secondaires, la perte de mémoire, ce sont le Prozac et le Zoloft. D’habitude, les symptômes du patient s’améliorent généralement par rapport aux raisons pour lesquelles il a été soumis à ce traitement, mais une fois qu’il commence à développer des signes de perte de mémoire, le traitement devrait être arrêté.

On désigne par cognition, la faculté de connaître et d’acquérir naturellement de nouvelles connaissances. La maladie d’Alzheimer et consorts ont une chose en commun : la déficience cognitive. À part ce seul même symptôme qu’elles présentent, les maladies diffèrent les unes des autres.

Le problème en fait c’est si elle n’est pas traitée tôt et de manière efficace, les autres aires du cerveau seront également infectées et les symptômes que le patient va afficher au final feront qu’il deviendra difficile de diagnostiquer véritablement la maladie dont il souffre.

À part Alzheimer, il existe d’autre forme de démences. Il y a Parkinson, les démences fronto-temporales, les démences vasculaires, les démences vasculaires sous-corticale, la démence due à un traumatisme crânien et autres…

Une chose est sûre, quelle que soit la raison de votre perte de mémoire, la science et la technologie de pointe font l’effort de mettre en place les infrastructures nécessaires pour résoudre et trouver une solution au problème et améliorer la mémoire.

Photo ©Fotolia.com

 

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